Dès le début de la colonisation, l’Algérie connaît de graves problèmes : maladie, insécurité…
De nombreux enfants se retrouvent dans les rues, ayant perdu leurs parents;
Les orphelins sont placés dans les attributions du Ministre de la guerre.
Mais en vertu du décret de décentralisation administrative du 30 décembre 1856, les admissions exceptionnelles se trouvent placées dans les attributions du Gouverneur Général de l’Algérie.


- 1°) Qui sont ces enfants trouvés, abandonnés ou admis exceptionnellement dans un orphelinat ?
- 2°) Quels sont les décrets qui régissent les admissions
- 3°) Les orphelins d’Algérie
- 4°) Les enfants trouvés de France

 

 

- les admissions des enfants orphelins d’Algérie :

Pour l’administration, il existe 3 sortes d’enfants à secourir : ce sont les enfants trouvés – les enfants abandonnés – les orphelins pauvres.

Pour la loi, un orphelin est un enfant privé de ses « père et mère » : ce sont les enfants trouvés ;

Les enfants abandonnés sont ceux dont les parents sont emprisonnés ;

Il existe aussi les enfants privés de leur père ou de leur mère, et dont le parent survivant se trouve enfermé dans un asile ou un hospice.

Mais on verra plus loin que des admissions exceptionnelles, après autorisation du Ministre de la guerre et pour un laps de temps déterminé, seront prévues pour les enfants privés d’un de leur parent, de quoi permettre au parent survivant de retrouver des moyens de subsistance.
En général, le parent restant garde les plus grands qui peuvent aider et par le travail leur permettre de subsister.
En vertu du décret de décentralisation administrative du 30 décembre 1856, les admissions exceptionnelles se trouvent placées dans les attributions du Gouverneur Général de l’Algérie.

- les admissions des enfants trouvés de France


Dès 1850 le Ministère de la guerre travaille sur une idée : la colonisation de l’Algérie par les enfants tombés à la charge de l’assistance publique.
Les orphelins recevront une éducation qui devra leur permettre d’exercer un métier ou de demander plus tard une concession de terre en Algérie.

Ces orphelins seront pris en charge par l’administration, mais également par des initiatives privées.
L’état devra donner des subventions pour l’entretien de chaque orphelin. Ces subventions devront être fixées par un traité passé avec les Directeurs des orphelinats.

Pour les orphelinats de filles, seule la maison des Sœurs de St Vincent de Paul à Mustapha près d’Alger peut accueillir des jeunes filles, mais il pourrait y en avoir d’autres grâce à des ressources et avec l’aide des femmes établies en Algérie.