Cette liste n'est pas exhaustive;

Si vous connaissez d'autres mouvements d'immigration vers l'Algérie, vous pouvez me contacter et je les rajouterai à ce site ;

 

1827

Le Dey Hussein frappe d'un coup d'éventail le consul de france à la suite d'un différent entre la France et la Région d'Alger.

La France mobilise pendant 3 ans, 18 bâtiments devant le port d'Alger.

 

1830

l'armée française chasse les turcs; la France s'installe en Algérie

 

1840

Bugeaud est nommé gouverneur général de l'Algérie

 

1842

il faut coloniser l'Algérie; on pense d'abord aux militaires libérés; Mais cela ne suffit pas, d'autant qu'ils ne sont pas tous aguérris en tant qu'agriculteurs.

Fouka est créée en 1842 par Bugeaud; Le fait que les militaires soient célibataires n'arrête pas Bugeaud qui décide de les marier : ce sont les fameux mariages au tambour ( voir le site de Roger LEUWERS)

http://pagesperso-orange.fr/roger.leuwers/index.html

 

Ce fut le capitaine Blanchet, commandant de la compagnie qui autorisa le curé d'Aïn Fouka à écrire à deux autres curés de l'Isère desservants les communes de Saint Hilaire et de Saint Bernard. Ces derniers s'efforcèrent de recruter des habitants partant pour immigrer en Algérie. Dix habitants de ces localités acceptèrent de quitter leur famille et leurs biens pour rejoindre Fouka, emmenant avec eux leur femme et leurs enfants.

Ces immigrants venus d'Isère sont :

GAUDE Jean, GAUTHIER Joseph, CHATAIN Pierre de St Bernard

GUIGUET Joseph, TILLOT Jean, de la Terrasse

VIGAT Jacques, BOUVIER Etienne, TOURNOUD Pierre, PELLOUX Jacques CHATAIN Jean dit TANAZ de St Hilaire

CHAIX Jacques, PERRET Pierre, GUIRAND Auguste de Crolles

 

1846

Projet du Maréchal BUGEAUD pour l'organisation des colonies militaires.

Installation de 800 prussiens.

1848

Fermeture des ateliers Nationaux à Paris : chômage et révolte : 15 000 Parisiens partent pour l'Algérie où ils fondent 42 villages.

Ce sont les 17 convois de 1848

allez sur le site de Suzette Granger et cliquez au bas de la page sur la mention "chainon manquant" puis sur "convois 1848" pour accéder à un résumé et aux noms des colons des 17 convois;

http://sgranger.pagesperso-orange.fr/P15.html

1848

les transportés de juin 1848;

Presque tous ouvriers, pris sur les barricades de juin, ils auraient dû plutôt attirer la sympathie du gouvernement qui se vantait d’avoir fait le coup d’Etat avec l’assentiment et même l’approbation des masses ouvrières à Paris. On espérait d’abord diminuer le nombre des transportés par les grâces, mater la résistance morale. Mais les demandes de grâce n’étaient pas aussi nombreuses qu’on le désirait ; les militants restaient plus fermes que jamais. De là, une nouvelle aggravation. On appliqua aux transportés à la lettre le règlement militaire du 23 janvier1839 dont l’article 195 contenait[3] l’énumération des peines à infliger aux délinquants. Le conseil de guerre fut ainsi appelé à juger trois jeunes gens qui avaient chanté la Marseillaise ; il les condamna à mort[4].

http://www.1851.fr/auteurs/tchernoff/chapitre_4_1.htm

1851

les transportés de France en Algérie après le coup d'état du 2 décembre 1851 : extrait du site :

http://bringuier.free.fr/herault/1851/1851.php

ce site affiche "La liste des héraultais transportés en Algérie après le coup d'Etat du 8 décembre 1851 (patronymes et années de naissance approximatives)"..

Le 2 décembre 1851, le président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte, élu au suffrage universel, fait un coup d’Etat pour conserver le pouvoir. Des affiches, imprimées dans la nuit du 1er au 2 décembre, reproduisent un " appel au peuple et aux soldats " ainsi que deux décrets : l’un dissout l’Assemblée nationale, abroge la loi du 31 mai et rétablit le suffrage universel, décrète l’état de siège ; l’autre appelle les Français à un plébiscite pour reconnaître l’autorité de Louis Napoléon.

A la suite des arrestations opérées en décembre, 3 023 héraultais sont en prison. Les instructions du Ministre de l'Intérieur recommandant de faire preuve de mansuétude à l'égard des insurgés, le Préfet de l'Hérault fait libérer 360 personnes. Les 2 663 internés restant passent devant des commissions entre février et avril 1852. Les sentences sont diverses : passage devant le conseil de guerre, condamnations à la transportation en Guyane, expultion ou éloignement momentané de France, passage en correctionnelle, assignation à résidence. 1 574 personnes sont condamnées à la transportation en Algérie.

extrait du site :

"1 574 personnes (dont 280 contumaces) sont condamnées à la transportation en Algérie, dans le pénitencier agricole de Lambèse (fondé en vertu d'une loi du 24 janvier 1850) ou les camps d’Aïn-Sultan, Birkhadem, Bourkika, Douéra, Oued-Boutan, Bel-Abbès et Sidi-Brahim.

Les condamnés sont incarcérés dans les prisons de Montpellier, Béziers, Pézenas, le fort Brescou, au large d’Agde. Ils vont ensuite à pied à Cette et attendent au fort Saint-Pierre leur embarquement sur les quatre navires – Le Grondeur, Le Requin, Le Dauphin et L’Eclaireur – affrétés pour les opérations de transportation vers Bône, Alger ou Oran.

Les 133 premiers détenus embarquent à Sète le 25 février 1852 sur le Dauphin pour Alger. A leur arrivée, ils sont dirigés sur Birkadem. Egalement à destination d'Alger, le Grandeur embarque 211 détenus le 19 mars, l'Eclaireur 196 (dont 72 du Gers) le 23 mars, le Grandeur 222 (dont 51 du Gers) le 25 mars.

L'Eclaireur embarque 174 détenus (dont 64 de Toulouse) le 11 avril pour Bône. Le 26 avril, 376 prisonniers embarquent pour cette même destination : 158 à bord de l'Eclaireur, 218 sur le Requin. Le 8 mai, l'Eclaireur amènera encore 160 prisonniers à Bône.

Les transportés étaient divisés en trois catégories :
ceux qui étaient internés dans les forts et les camps,
ceux qui étaient admis dans les villages,
enfin ceux qui étaient autorisés à se livrer à des exploitations particulières ou astreints seulement à résider sur certains points déterminés.
Les condamnés pouvaient passer d'une catégorie dans l'autre lorsque leur conduite donnait satisfaction :
dans la seconde catégorie, ils travaillaient par escouades de vingt à des défrichements, des dessèchements, des cultures, des constructions;
dans la troisième catégorie, ils se livraient au travail individuellement et pouvaient même obtenir des concessions, mais ne recevaient plus d'allocations de vivres."

AUTRE SITE QUI TRAITE DES TRANSPORTES

http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/13/95/16/PDF/Les_proscrits_de_1852.pdf

1852

transportés de 1852 : arrivée à Bône.

1855

Rapports du P. BRUMAULD, Directeur des orphelinats de Ben Aknoun et Boufarik, sur l'emploi dans la colonisation des enfants trouvés en France.

1858

Les expulsés de France vers l'Algérie, après l'attentat d'Orsini contre Napoléon III du 14 janvier 1858.

500 citoyens Français partent pour l'Algérie, essentiellement du Gard, Herault, Tarn.

1870 à 1872

les optants : les Alsaciens Lorrains nés dans les territoires occupés ont du opter pour la nationalité française ou la nationalité allemande, et ce, quel que soit leur lieu de domicile.

1830 à 1920

les naturalisations

1838 à 1879

liste nominative des secours ou avances aux émigrants en Algérie, passés entre 1838 et 1879 par le gîte d'étape de Montpellier

1880 à 1881

le phylloxera en France apporte la misère : les gens du midi ruinés arrivent en Algérie : les banques offrent des prêts pour planter de la vigne à une plus grande échelle

 

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