L'histoire de la famille Ledoux
L'histoire de la famille Chatain
L'histoire de la famille Bellegarde

 

mais tout d'abord : pourquoi ce site ?

Je m'appelle Michèle Sempéré. Je suis née dans un lieu proche de la route moutonnière, entre Hussein Dey et Maison Carrée près de l'hypodrome du Caroubier; (dans l'entrepôt ESSO)

J'ai quitté l'Algérie fin mai 1962; mon frère aîné était déjà parti ( il ne pouvait plus exercer son métier de géomètre en Algérie ) mon frère cadet était lui aussi parti pour faire ses études en France, et mon 3e frère, de 2 ans plus âgé que moi, était parti un mois avant moi, après avoir échappé de très peu, grace à son sang froid, à des coups de feu qui avaient été tirés dans sa direction. On nous a casé un peu partout dans la famille en France.

La vie en Algérie était devenue impossible, et nos parents ont préféré nous faire partir en premier.

J'habite actuellement à une centaine de Km d'Aix en Provence ( où j'ai vécu 23 ans sans mettre les pieds au CAOM !!!! ) où se trouve le Centre des Archives d'Outre Mer : le CAOM, actuellement l'ANOM.

J'ai commencé mes recherches sur des sites pieds noirs : et surtout celui de Suzette Granger qui est un site incontournable et très fourni; et en plus, Suzette a la générosité de mettre les données qu'elle possède à la portée de tous; C'est ainsi que j'ai découvert comment la famille LEDOUX, une des branches de ma famille était arrivée en Algérie : dans le 4e convoi de 1848, venant de Paris.

Je suis loin (très très loin...) de posséder une quelconque culture sur l'Algérie; Mais le peu que je possède, je veux le mettre à la disposition des personnes qui ne peuvent se déplacer jusqu'au caom. Et tant que je pourrai continuer, je le ferai pour étoffer le site.

Je vais donc y mettre toutes sortes d'informations prises dans les dossiers que j'ai consulté, concernant les colons, les villages, et tous les évènements qui ont contribué à faire de l'Algérie ce qu'elle était lorsqu'on l'a quittée.

Outre l'état civil que l'on peut consulter au CAOM, il existe un fonds considérable, qui a de quoi satisfaire tout généalogiste dont la famille vient d'Algérie (ou d'autres anciennes colonies Françaises).

Je me rends donc régulièrement au caom, et à chaque fois c'est le même battement de coeur qui m'accompagne : vais-je trouver ce que je recherche aujourd'hui ?

Je possède un très grand nombre de listes de demandes de concessions avec les noms des colons, et souvent le ou les prénoms, l'année, le lieu et quelquefois des renseignements sur l'histoire de ce colon; ( ces listes ne sont pas exhaustives; ce serait trop beau...)

En tout cas, à partir de ces listes, on peut lier des dates et des endroits, et progresser dans la recherche.

Mais pour trouver les dossiers de concessions eux mêmes, c'est quelquefois un jeu de piste;

Il faut bien sur être inscrit au CAOM. ( la première visite n'est pas payante, et c'est lors de la 2ème visite qu'on doit s'inscrire)

Il faut ensuite rechercher la côte : serie M, série L, série F , ............

Une fois la côte trouvée, on fait la demande de documents par informatique;

puis on attend pour avoir le dossier : on ne peut en demander que 2 à la fois, et pas plus de 8 dans la journée. C'est un vrai planning, et chaque fois que je suis allée au caom sans avoir auparavant préparé mon travail, j'ai perdu du temps, et je n'ai pas été très efficace.

Car on passe quelquefois beaucoup de temps à chercher, et il arrive même qu'on ne trouve pas..

D'autre part, les dossiers ne sont pas toujours rangés là où on les attend; on est donc obligé d'en consulter plusieurs avant de trouver le bon;

Certains sont très fournis et on y trouve des merveilles, d'autres sont minces et n'apportent pas grand chose, à part que vous avez sous les yeux un document que votre aïeul a touché, peut être rempli, et c'est déjà merveilleux.....

Quel bonheur lorsqu'on trouve ce pourquoi on est venu !!!

La première fois que j'ai trouvé le dossier de concession de mon AAGP, Napoléon César LEDOUX ( quel nom chargé d'histoire !), j'avais les titres de concession entre mes mains, j'en tremblais et j'avais envie de crier à tous les lecteurs du caom :" je l'ai, j'ai le dossier de mon AAGP" et puis j'ai regardé autour de moi, et je me suis aperçue que personne n'avait entendu le coup de tonnerre qui avait résonné à mes oreilles; chacun vaquait à ses occupations, tranquillement, sans bruit comme si rien ne s'était passé;

J'ai été un peu décue de ne pas pouvoir partager ma joie, mais ma fierté était grande !!!

J'aurais aimé que ce soit comme dans les films Américains; tout le monde se lève et applaudit...

 

 

 

La famille LEDOUX est arrivée en Algérie en 1848, avec le 4e convoi en partance de Paris et à destination de l'Algérie. Elle fut d'abord transportée en péniche jusqu'à Arles, puis en train jusqu'à Marseille; Les quatre personnes qui composaient la famille montèrent sur le MONTEZUMA, encadrés par l'Officier DURRIEU, avec les 843 autres futurs colons et leurs familles pour Castiglione, Tefeschoun, El Affroun.

La famille LEDOUX est alors composée de Pierre François, le chef de famille, sa femme Marie Louise BENETOT, et leurs deux petites filles : Marie Louise Rosalie, 3 ans et Léontine Stéphanie, 2 ans.

Si l'aventure des convois de 1848 vous intéresse, vous pouvez cliquer sur ce lien pour en savoir plus :

http://www.membres.lycos.fr/suzegranger/

( puis vous descendez jusqu'au bas de la page, et cliquez sur :"chainon manquant ", là vous trouverez les convois de 1848 ).

Ils s'installèrent d'abord à Tefeschoun.

Pierre françois obtient une concession le 16 novembre 1848 à Tefeschoun. Il a des obligations : résider avec sa famille sur sa concession et construire une maison. Il a seulement un droit au bail et c'est dans 5 ans seulement qu'il deviendra propriétaire.

Le village de Tefeschoun se compose alors de 64 familles.

Si vous voulez voir une liste de colons de cette époque, cliquez ici

(je suis en train de travailler sur le village de Téfeschoun, et j'aurai des informations plus détaillées)

Le 30 juillet 1849, à Koleah, le petit Napoléon César voit le jour. Si on fait un calcul rapide, il semblerait qu'il ait été conçu sur le Montezuma, ou tout de suite après l'arrivée de ses parents en Algérie. C'est le premier enfant de la famille Ledoux qui naît sur la terre d'Algérie.

Le 18 mars 1853 il obtient son titre de concession définitive.

Il devient propriétaire de :

- 1 lot urbain n° 19 de 6 ares, pour y construire sa maison

- 1 lot de vignes n° 41 de 24 ares

- 1 lot de jardin n° 9 de 23 ares et 70 centiares

- 1 lot de prairie n° 55 de 2 ha 8 ares et 90 centiares

- 8 lots de terres de grande culture n° 66, 67, et 247 à 252 de 8 ha et 3 a 50 ca.

Il sait qu'il ne peut aliéner cette terre, du moins pas avant le 1er janvier 1855, car il risquerait de devoir rembourser à l'état une somme de 3 457 francs, montant des dépenses faites pour son installation

Le 19 mars 1856 naît la troisième petite fille, Alice Clara, toujours à Tefeschoun.

Malheureusement, en 1859, Léontine Stéphanie décède; Elle est arrivée à Tefeschoun à l'âge de 2 ans, partie de Paris dans un de ces fameux convois. elle a résisté aux difficultés de ce voyage, mais son destin l'attendait en Algérie.

Napoléon César a 18 ans lorsqu'il rencontre Marie Euphroisine Chatain qui habite Fouka, un village voisin. Ils se marient le 4 décembre 1868 à Fouka juste à temps pour voir naître Marie Emilie, leur premier enfant, le 30 décembre de cette année là. Puis le 20 décembre 1870, Clément Emile voit le jour à Castiglione; le 24 avril 1874 Pierre Edouard fait son entrée, et le 27 janvier 1877, c'est au tour de Eugène.

La vie s'installe, Napoléon César cultive ses terres, pendant que Marie Euphroisine s'occupe de la maison, des enfants, et pour arrondir les fins de mois, elle fait office de blanchisseuse pour les colons voisins. Mais le 21 août 1878, le petit Eugène décède. Il a 19 mois.

Un autre malheur attend la famille : en effet, dans la nuit du 11 au 12 février 1879, le feu de la cheminée se propage, du fait d'un vent violent, au toit et au reste de la maison. Dans l'affolement, la famille sort en chemise, mais un enfant est resté à l'intérieur, que dans l'affolement on avait oublié; heureusement, on réussit à le sortir indemne. La perte est très grande ; En effet, Napoléon revenait d'Alger dix jours auparavant, ayant ramené des provisions pour deux mois. La maison est complètement brûlée, avec les meubles, le linge et autres affaires. En outre, Marie est blanchisseuse, et le linge appartenant à 3 colons a également brûlé. Quelle catastrophe ! Un inventaire des biens a été dressé, et hors linge des 3 colons, la perte s'élève à 712.70 francs.

 

plan concessionsi son titre de concession et la plan vous intéresse, cliquez ici

 

Lettre décrivant l'incendie et la description de tout ce qui a été perdu dans l'incendie..

( pour revenir à cette page, cliquez sur n'importe quel endroit de la lettre)

Clément Emile LEDOUX, mon grand père, est né le 20 décembre 1870 à Castiglione. Il habite Aomar, commune mixte de Dra El Mizan avec ses parents, Napoléon César et Marie Euphroisine CHATAIN. Lorsqu'il rencontre Thérèse Augusta BELLEGARDE, celle-ci a 19 ans, et lui en a 35. Ils auront 4 enfants : - Robert Albert, le 29 octobre 1906 à Beni Amran (Commune mixte de Palestro) - Emilienne, le 29 juillet 1908 à Aomar - Odette le 19 janvier 1910 à Taine ( commune mixte de Teniet El Had ) - Armand le 4 mai 1912, à Béni Amran.

A Béni Amran Emile était colon : il a d'abord eu une ferme qu'il a transformé en usine à crin à TAINE puis en usine à alfa ( on en faisait des matelas d'enfants par exemple)

Description des champs d'alfa :

" A perte de vue, des espaces plats ou à peine vallonnés s'étendent devant nous, couverts d'une herbe verte au printemps, grisâtre en été, qui ondule sans arrêt sous les rafales de vent. On dirait d'une mer agitée par la brise : c'est la mer d'alfa. " L'alfa est une graminée vivace. La feuille contient une fibre très fine et très résistante. Elle se détache facilement de la souche et il suffit d'une traction très légère pour l'en séparer. Elle sert à la fabrication de nattes, de chapeaux, de sandales, d'escourtins, de couffins et d'objets divers de vannerie et de sparterie, de crin d'alfa utilisé comme succédané du crin animal. Son emploi le plus répandu est la fabrication de pâte à papier; c'est cette industrie qui fait la véritable valeur de l'alfa d'Algérie. Le papier d'alfa est souple; soyeux, résistant; très léger, très bouffant, il prend bien les caractères d'imprimerie. Mélangée en proportions variables avec les pâtes de chiffons, de paille ou de bois, la pâte d'alfa peut donner lieu à des milliers de combinaisons d'une grande valeur et d'une excellente qualité. Pour le crin,il faut aller dans le Tell. C'est là que nous trouverons exploité, par une importante industrie, le palmier-nain, matière première du crin végétal."

Vers 1914, CLEMENT meurt d'une insolation : la veille il avait fait la sieste sous un arbre ; le lendemain il entrait à l'hôpital de Ménerville avec une forte fièvre, et là il mourrut.

Après la mort de son mari, Thérèse doit travailler pour élever ses 4 enfants ; Elle va exercer le métier d'écrivain public dans un café maure. Elle fait également un peu de comptabilité et tous les soirs, avec Robert, son fils aîné, elle va allumer les réverbères : Robert lui tient l'échelle pendant qu'elle monte allumer les becs de gaz.

Thérèse Augusta meurt d'une pleurésie le 22 octobre 1925 à Beni Amran.

Aprés la mort de Thérèse, c'est Albert, son frère, qui s'occupe des enfants de sa soeur, en plus des siens : il avait 5 enfants à lui, en plus de ses beaux parents, et de sa sœur aînée Augustine venue aussi avec ses 4 enfants. Tous les matins il se mettait à la fenêtre pour voir partir son petit monde : c'étaient des jours heureux.

L'oncle Albert est chef cantonnier. C'est un écologiste de première heure : en effet, il fait pousser ses légumes pour nourrir son monde, sa femme fait le pain dans un four qu'il a lui même monté.

Mais il ne peut pas nourrir tous ces enfants, et il a été décidé que Odette partirait chez son oncle du Maroc, et Emilienne va travailler à Ménerville où elle se marie.

A 18 ans, Odette revient à Alger, où elle se place comme jeune fille au pair dans une famille : les Boukabza (je ne suis pas sure que ce nom s'écrive ainsi).

Cette famille a été extraordinaire et a aidé ma mère à apprendre la sténo dactylo pour qu'elle puisse travailler. Ce qu'elle a fait; Et dès qu'elle a eu un travail elle a fait venir chez elle à Alger, ses deux frères qui se trouvaient toujours à Beni Amran.

C'est pour rendre hommage à tout ce courage, que j'ai dédié ce site à ma mère, Odette Ledoux.

 

 

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( l'arrivée des colons de l'Isère est tirée du CD de Roger Leuwers : "Les Foukassiens")

Tout le monde connaît l'expérience de Bugeaud. Après avoir utilisé la troupe à effectuer les travaux préparant la colonisation, il pensa que les soldats seraient les meilleurs colons et ce furent en 1841-1842, fondées sur le travail en commun, les expériences d'Ain Fouka, Beni Mered et Mahelma.

En juillet 1842, sur les 60 colons militaires tous célibataires, il fut décidé d'en envoyer vingt, les plus méritants à Toulon pour prendre femme. Ces jeunes filles avaient été auparavant pressenties, contre une dot et l'assurance de trouver outre le mari, une maison et des terres en Algérie. Entre septembre 1842 et janvier 1843, 18 d'entre eux se marièrent. Ces mariages se faisaient au son d'un roulement de tambour. Puis les jeunes filles ainsi mariées suivaient leurs nouveaux époux et traversaient la Méditerranée pour trouver leur nouvelle patrie.

Dans divers centres les soldats libérés ont obtenu un grand nombre de concessions et parfois même la totalité comme à Pélissier, fondé en 1846 à l'est de Mostaganem sans autre nom que " les Libérés ", ou à Saint- André, à l'ouest de Mascara. Les mariages n'ayant pas arrêté le mouvement de dépopulation, il devint urgent de trouver une solution ;

Ce fut le capitaine Blanchet, commandant de la compagnie qui autorisa le curé d'Aïn Fouka à écrire à deux autres curés de l'Isère desservants les communes de Saint Hilaire et de Saint Bernard. Ces derniers s'efforcèrent de recruter des habitants partant pour immigrer en Algérie. Dix habitants de ces localités acceptèrent de quitter leur famille et leurs biens pour rejoindre Fouka, emmenant avec eux leur femme et leurs enfants. Le passage leur fut offert ainsi que leur installation.

Lettre de Soult à Bugeaud du 2 septembre 1843 " Je verrais avec plaisir que le village d'Aïn-Fouka reçoive un complément de population composée d'aussi bons éléments et qui ne pourrait qu'exercer une influence heureuse sur son développement et sa prospérité… " Le nombre de ces familles fût bientôt porté à 13 par l'adhésion de 3 nouvelles familles, et 7 d'entre elles avait pour chef d'anciens soldats.

Lettre de Soult à Bugeaud du 9 octobre 1843 " mon intention est donc qu'elles y soient placées de préférence à tout autre centre de population. J'attache de l'intérêt à ce que cette immigration, composée d'excellents éléments parvenus d'un même pays, soit concentrée sur le même point à Fouka.

Ces immigrants venus d'Isère étaient :

GAUDE Jean, GAUTHIER Joseph, CHATAIN Pierre, de St Bernard;

GUIGUET Joseph, TILLOT Jean, de la Terrasse;

VIGAT Jacques, BOUVIER Etienne, TOURNOUD Pierre, PELLOUX Jacques CHATAIN Jean dit TANAZ, de St Hilaire

CHAIX Jacques, PERRET Pierre, GUIRAND Auguste de Crolles.

Parmi ces colons venant d'Isère, et plus exactement du plateau des petites Roches, Pierre CHATAIN a servi l'Empire pendant 6 ans, et a été prisonnier en Angleterre (?); Joseph GUIGUET sort du 54e régiment de ligne ; Jean TILLOT sort de la Région de l'Isère ; Jacques VIGAT a servi 4 ans dans l'artillerie Sarde ; Julien TOURNOUD était à la 15ième de Légion, province d'Oran ; Jacques PELLOUX a servi l'Empire de 1807 à 1825.

Au recensement de Fouka au 1er janvier 1844 figurent : Pierre CHATAIN maçon, 52 ans (né vers 1792) sa femme Virginie, 49 ans (née vers 1795), ses filles Magdeleine (21 ans) repasseuse et Euphrosine (18 ans) modiste, et ses fils Jérome (15 ans) cultivateur et Pierre (11 ans) , tous habitants la maison n°8. Guillaume CHATAIN cultivateur 22 ans, maison n° 8. Joseph CHATAIN maçon, 27 ans (né le 5 juin 1816 à Saint Hilaire), sa femme Julie 25 ans (née vers 1819), son fils François (18 mois) et sa fille Marie (2 mois) habitent également la maison n°8. Jean CHATAIN cultivateur, 32 ans (né vers 1812), sa femme Magdeleine 32 ans (née vers 1812), ses fils Joseph (8 ans), Sixte (7 ans), Brice (4 ans), Jérôme (3 ans) et sa fille Marie (1 an), habitent la maison n° 3.

Lorsqu'ils arrivent à Fouka, en 1843, après un voyage long et difficile, ces familles sont dans un état de dénuement très grand. Aussitôt les autres habitants vinrent à leur secours en leur fournissant vivres et habits.

Joseph fait des travaux de maçonnerie pour faire vivre sa famille, en attendant d'obtenir une concession.

En 1845 son premier enfant naît : c'est Joseph Antoine, puis vient Marie Magdeleine en 1846 ;

En 1847, c'est la naissance de Pierre Eugène Laurent Jean Baptiste, et en 1849 Marie Euphroisine arrive.

Je m'arrête sur Marie Euphroisine, car c'est mon arrière grand-mère.

Elle a rencontré Napoléon César Ledoux et ils se sont mariés en décembre 1868 à Fouka.

Ils vont avoir 4 enfants, dont Clément Emile qui se mariera avec Thérèse Augusta Bellegarde ; Quatre enfants naîtront de cette union : Robert Albert, Emilienne, Odette et Armand. Odette est ma mère.

Les CHATAIN sont restés fidèles à leurs premières amours, à savoir Fouka; Ils s'y sont multipliés et sont restés jusqu'au bout du voyage......

 

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La souche de la famille provient du Gard, de Méjannes le Clap essentiellement, puis de Goudargues et de Pont St Esprit. ( d'après l'avancement de mes travaux ; peut être trouverai je une autre provenance plus tard…….)

Du plus haut que je peux remonter, c'est Jacques qui est le patriarche. Il se marie avec Marie Taulelle. (je ne connais ni dates ni lieux)

Leur fils Joseph est cultivateur et se marie avec Marie MOULIN à Méjannes le Clap.

Leur premier enfant, Paul, naît en 1806 à Mejanes le Clap. Puis vient Louis en 1808 toujours à Mejanes.

Il semble qu'ils aient déménagé car les enfants suivants sont tous nés à Goudargues, proche village : ce sera Victoire en 1812 et enfin Joseph en 1820.

Mon aieul est Louis. Il se marie avec Marie Magdeleine PLAUCHUT qui est née le 08 février 1816 à Goudargues. Ils auront 5 enfants :

- François Louis en 1837 né à Parignargues et qui se mariera avec Rose COSTE. (branche de Eric GOBET)

- Paul Rémy en 1841 à Goudargues

- Henri en 1843 à Goudargues au domaine de Bres

- Joseph Casimir en 1846 à Goudargues au domaine de Bres

- Marie Antoinette en 1850 à Goudargues.

Joseph Casimir est né le 12 février 1846 à Goudargues au domaine de Bres. Il se marie le 28 avril 1873 à Pont St Esprit avec Joséphine Madeleine FOURNIER. Leur premier enfant, Albert Pierre Louis naît le 02 mars 1880 à Béziers. Puis vient Thérèse Augusta le 09 mars 1886 à Pont St Esprit, puis Germaine Albertine en 1894 à ??? Et enfin Augustine en ?? à ???

Les FOURNIER sont de souche Gardoise ( St Alexandre et Pont St Esprit) Les ascendances des FOURNIER sont : - Joseph Mathieu FOURNIER de Pont St Esprit et BLACHERE Augustine de Pont St Esprit.

On trouve les patronymes suivants : Pour les FOURNIER : - Pierre Jean et Anne GRIMAL de St Alexandre - Jean et Marie Anne ALLANET Pour les BLACHERE : - Louis Xavier BLACHERE et Marie COURT - Louis BLACHERE et Elisabeth CARRET

Je ne sais pas vraiment à quelle date les BELLEGARDE sont arrivés en Algérie ;

Mais d'après Henriette BELLEGARDE, fille de Albert et de Léonie, le grand père de Albert et de Thérèse Augusta, serait arrivé très tôt après 1830, et serait resté comme jardinier à Boufarik, au camp d'Orlan.

Or ce camp était un camp militaire : on peut donc supposer qu'il était militaire à cet endroit ?

Il est dit également que Albert est allé rejoindre de la famille qui habitait Thiers. Or son cousin Casimir Louis est arrivé en Algérie avec son père François Louis et sa mère Rose COSTE vers 1880. Il a alors 7 ans, et il demeure à Thiers.

Est-ce ce cousin que Albert est venu rejoindre ?

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